Définition de l’indicateur
Cet indicateur mesure la répartition en pourcentage des nouveaux cas de cancer selon le stade atteint au moment du diagnostic pour le cancer du sein, le cancer du poumon, le cancer colorectal et le cancer de la prostate. Les données comprennent les cas diagnostiqués en 2013 et les résultats sont présentés par province.
Date initiale de la mesure
Rapport de 2014 sur le rendement du système de lutte contre le cancer.
Fréquence de mise à jour
Tous les deux ans.
Utilité de la mesure
La répartition selon le stade est couramment utilisée pour évaluer les effets des programmes de dépistage sur la réduction de l’incidence des cancers à un stade avancé. Elle peut aussi être utile pour la planification des services de santé puisque les divers stades de la maladie ont des répercussions variables sur les ressources et la prestation des soins. Cependant, il faut toujours interpréter avec prudence les résultats relatifs à la répartition des stades du cancer. La principale préoccupation que soulève cette répartition tient au fait que certains types de cancers qui peuvent faire l’objet d’un taux élevé de détection précoce grâce au dépistage, comme c’est le cas pour les cancers de la prostate et du sein. Un taux élevé de détection des cancers à un stade précoce pourrait permettre de réduire le pourcentage de cancers qui, d’après les données de répartition des stades, sont diagnostiqués à un stade avancé, sans que cela indique nécessairement une baisse du taux d’incidence de ces cancers, ce qui constitue l’objectif des programmes de dépistage du cancer axés sur la population.
Principaux résultats
- Dans le cas du cancer du sein, en 2013, la majorité (69,6 %) des patientes avaient reçu un diagnostic de cancer de stade I ou II. Le stade I (39,9 %) était le plus fréquemment diagnostiqué, suivi par le stade II (29,7 %) (figure 3.5).
- Dans le cas du cancer colorectal, 39,2 % des patients avaient reçu un diagnostic de cancer de stade I ou II. Le stade II (21,4 %) était le plus fréquemment diagnostiqué, suivi par le stade I (17,8 %) (figure 3.6).
- Dans le cas du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), les deux tiers (65,7 %) des patients avaient reçu un diagnostic de cancer de stade III ou IV; le stade IV (47,3 %) était le plus fréquemment diagnostiqué, suivi par le stade III (18,4 %) (figure 3.7).
- Dans le cas du cancer du poumon à petites cellules (CPPC), les deux tiers (92,4 %) des patients avaient reçu un diagnostic de cancer de stade III ou IV; le stade IV (69,2 %) était le plus fréquemment diagnostiqué, suivi par le stade III (23,2 %) (figure 3.8).
- Dans le cas du cancer de la prostate, la majorité des hommes (70,0 %) avaient reçu un diagnostic de cancer de stade I ou II. Le stade II (50,4 %) était le plus fréquemment diagnostiqué, suivi par le stade I (19,6 %) (figure 3.9).
- Dans le cas du cancer de l’ovaire, 64,9 % des patientes avaient reçu un diagnostic de cancer de stade III ou IV. Le stade IIIC (31,1 %) était le plus fréquemment diagnostiqué, suivi par le stade IV (18,6 %) (figure 3.10).